care, consentement, empowrement.
Après de longues hésitations, discussions, tergiversations,
l’association 1001 spirales a finalement fait le choix, non sans tristesse, d’annuler le stage de Mathilde Monfreux le week-end prochain.
Ce stage de deux jours sera l’occasion pour Mathilde de :
Nous proposer des jeux et des relations au contact-improvisation sous forme de dispositifs qui contiennent en soi des indicateurs sur notre consentement, nos limites ou nos désirs.
Nous proposer d’écrire un manuel de survie à l’instar de ceux et celles qui pensaient que le contact-improvisation pouvait être un outils de transformation sociale, ou qui un jour, ont arrêté d’aller en jam (à l’image du « mode d’emploi pour un féminisme divinatoire » de Camille Dussolier).
Donner envie aux débutant.es. Donner envie aux plus expérimentés de continuer quand même !
Pour cela, elles amènera des écrits sur, et avec des questions sur le contact-improvisation, et partagera une collection de textes enregistrées, sur la vision, le rêve et le toucher — et danser.
Et bien sur, il s’agira de pratiquer, d’affiner encore et encore nos modes de perception et de communication à travers le toucher et le transfert de poids.
Nous pourrons partir alors, telles et tels des archéologues sur les traces de nos micromouvements intérieurs afin de décoder ce qui peut faire feed-back direct pendant l’expérience de la danse.
Mathilde Monfreux
Danseuse, performeuse, pédagogue , installée à Marseille, Mathilde Monfreux rencontre le contact-improvisation en 1999 et depuis lors, cette pratique irradie son travail. Elle développe une démarche chorégraphique organique autour des corps en contact, des corps en relation avec des contextes, des objets agrés et sculptures, et avec la voix. Elle crée spectacles et performances au sein de sa compagnie, la Compagnie des Corps Parlants depuis 2009.Son engagement physique et poétique à partir de ce travail issu du contact-improvisation l’emmène à collaborer avec les circassiens (Fanny Soriano, Camille Boitel, Laurent Chanel), les chorégraphes (Anja Hempel, Didier Silhol, Anne-Catherine Nicoladzé, Pé Vermeesh), les plasticiens (Elizabeth Saint-Jalmes, Rémi Uchéda, Robin Decourcy, Elizabeth Saint-Jalmes). Elle enseigne depuis 2002, dans des cadres très divers pour danseurs et circassiens professionnels, pour étudiants, pour des passionnés et engagés du CI ou débutants.Elle accompagne cette année une création des Harmoniques du Néon (A.L Pigache et A.J Rollet, de Grenoble) et sera régulièrement présente cette année à Grenoble au Pacifique lors de ‘permanence chorégraphique’ autour du care.
plus d’infos sur http://www.mathildemonfreux.com